A l’initiative d’Alin Avila, Area est un lieu d’édition et d’exposition. Un lieu de vie et d’échange qui incite à une démarche active les artistes, les visiteurs et les amateurs d’art.

Débats et conférences, autour de thématiques liées à l’art et à la société se déroulent tout au long de l’année. Fidèle à son engagement envers la peinture, sans toutefois délaisser les autres formes d’expression artistique.

Quelle est votre situation économique actuelle ?

Alin Avila – Du fait que nous avons plusieurs secteurs d’activité, elle est bonne.

Quelles précautions avez vous prises pour répondre aux menaces sur le secteur ?

Alin Avila –Les menaces ne viennent pas d’aujourd’hui mais de la situation générale de la librairie. De l’abandon des diffuseurs et des majors de l’édition qui musèlent jusqu’au CNL.

Quelles sont les collections qui marchent le mieux ?

Alin Avila –Cela dépend des titres et que veux dire marcher ? Il faut savoir adapter exactement les tirage et la forme des livre aux possibilités qui peuvent leur être offertes. Se débarrasser du symptôme du best seller est indispensables.

Quels sont vos livres phares ?

Alin Avila – Aujourd’hui celui là demain un autre. Impossible cependant de rêver comme cela était possible a la fin des années soixante dix de sortir trois édition d’un même livre d’un artiste qu’on aurait pu dire a l’époque émergent.
C’est la curiosité qui est en panne, paradoxalement accentué par le décuplement du nombre de titres paraissant chaque année.

Quels sont vos projets dans les 6 prochains mois ?

Alin Avila –Les nôtres et ceux que vous nous apporterez

Quelles sont vos rapports avec les diffuseurs et distributeurs ?

Alin Avila – Ils furent bons excellents puis nuls (depuis 3 ans) et très laborieux aujourd’hui cause même des conditions faites par eux aux libraires et par la surcharge de nouveautés qui pénalise les « petits » éditeur au dépend des Blockbuster

Attendez vous une réaction et de l’aide du Ministère de la Culture ?

Alin Avila – C’est arrivé trois fois

Qu’attendez vous des critiques d’art ?

Alin Avila –Qu’ils fasse le boulot, ou du moins qu’il aient l’ambition de lui donner un sens et d’en faire un propos sans être coller à l’actualité c’est a dire finalement au marché. c’est a dire à ce qui n’a en rien besoin de la critique mais seulement d’hagiographe ou de contempteurs.

Comment percevez vous vos lecteurs et et leur évolution ?`

Alin Avila –Peu de visions du lectorat, sa diminution due aux carences de la diffusion ne nous permet pas d’en avoir une image, mais plus le sujet est ciblé plus l’internet et les ventes se manifestent.Ces rapports ne devraient-ils pas être autres ? Le désintérêt pour nous des professionnels de l’art face à la critique sauf quand elle est instrumentalisée est consternant.


Comment vivez vous le rapport aux bibliothèques ?

Alin Avila – Bien. Suite à une petite perte du nombre d’abonnés, ce sont les bibliothèques qui assurent la viabilité de la revue avec ce bémol que le fait de ne pas avoir de commission paritaire pése lourdement sur le budget global.

Comment envisagez vous le rapport papier / électronique ?

Alin Avila –Pour tuer les librairies, c’est une bonne arme.
Cependant on peut imaginer des éditions difficiles et peu rentables par ce moyen ; on y songe. Comme par exemple la réunion de textes critiques d’un critique pour que sa parole fasse corps.