Dans le cadre du symposium de performances Excentricités V à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon, l’exposition The in –Tension #2 apparaît tout à fait programmatique des relations entre les pratiques internationales de performers actuels et les photographes qui leur rendent images.
Par son objet comme par la diversité de ses accrochages la scénographie se propose d’apporter son témoignage sur la question expérimentée récemment : comment chorégraphier une exposition. Ses deux auteurs d’origine grecque ont une longue expérience des pratiques performatives en tant qu’artistes et curateurs. Demosthenes Agrafiotis mène aussi une recherche théorique qui complète son expérience poétique. Andreas Pashias artiste visuel de la performance corporelle met en scène pour lui-même comme pour ses initiatives plus collectives les différents rapports aux arts plastiques.
En rapprochant, opposant ou comparant en faux diptyques des images prises dans des contextes artistiques très différents les auteurs mettent en exergue les fondamentaux de la dynamique des actions performées. On y trouve la différence d’interprétation des mythes selon le genre, à surface d’eau équivalente Ophélie devient Narcisse. Le rapport à l’animalité y est traité soit comme identification bestiale soit comme hommage poétique.
Les conditions techniques de la documentation s’y trouvent s’y trouvent en perspective dans le jeu du double autoportrait des auteurs en photographe et des artistes qu’ils ont arrêté dans la matière couleur imparfaite du polaroïd, esthétique les reliant au pionniers du body art.
Le corps devenu objet d’expérience sensuelle peut se masquer sous un maquillage de fleurs qui le rendent sauvage, tandis que dans l’opposition des dimensions haut-bas comme dans les jeux formels entre dessin mural et sculpture à même la peau de nouvelles tensions internes se fo